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compte rendu de lecture - Page 11

  • CR174 : l'année de l'amour - Paul Nizon

    9782868693563FS.gifPaul Nizon est un écrivain suisse de langue allemande, ce en quoi il a tout à fait sa place dans cette série.
    Dans l’année de l’amour, Paul Nizon  raconte son installation à Paris et les premiers mois de sa vie dans la capitale, cette ville de tous ses fantasmes. Bien qu’ayant précédemment écrit des livres et qu’il bénéficie d’une certaine réputation, il  loge dans ce qu’il appelle une chambre-alvéole. Il vit comme un ermite, manque d’inspiration et passe donc son temps à regarder vivre ses voisins. Manquant d’argent, il regrette de ne pouvoir profiter des charmes de la ville, ce qui ne l’empêche pas de se payer quelques prostitués de temps en temps.
    Malgré les difficultés du narrateur à sortir d’une sorte d’engourdissement, , le propos reste résolument optimiste et plein d ‘allégresse. L’auteur est heureux car il vit à Paris et cet état suffit à son bonheur. Ce livre (dont on ne sait quelle est la part de fiction) est avant tout une déclaration d’amour à Paris car l’écrivain attend tout de la ville “prends-moi, fais-moi naître à la vie” lui crie-il.
    L’année de l’amour se lit comme un long poème en prose.
    Ça ne sera pas la lecture la plus marquante de ce cycle allemand  mais c’est frais comme tout et musical à souhait (ce en quoi aussi il faut féliciter le traducteur).

    roman , paru en 1985
    traduit de l’allemand par Jean-Louis de Rambures
    actes sud, 186 pages
    lecture du 20.07 au 22.07.2010
    note : 3.5/5

  • CR173 : la convocation - Herta Muller

    convocation-la-09.jpgPermettez que je mette un peu de couleur dans les caractères..et du bleu comme le ciel breton sans interruption depuis le début des vacances (et même bien avant).
    Même si le bleu n’est sans doute pas la couleur symbolisant le mieux la Roumanie au temps de Ceaucescu. Car c’est de ce temps-là qu’il est question dans la convocation, le dernier roman de Herta Muller, écrivain inconnue de tous jusque ce qu’elle devient prix nobel de littérature en 2009.

    La narratrice se rend en tramway à une nième convocation pour un interrogatoire où elle doit s’expliquer sur une tentative de sortie du territoire (via  de petits mots laissés dans des poches de pantalon destinés à l'exportation). Pendant ce déplacement, elle ressasse de vieux souvenirs de jeunesse et de sa vie sentimentale compliquée.
    Mais il est à peine question du motif de la convocation.
    J’ai trouvé le tout brouillon, bancal, banal (le coup du voyage pendant lequel on repense à sa vie, c’est un classique de la littérature mais aujourd’hui ça fait un peu daté) et je n’ai pas réussi à m’intéresser à la vie de cette femme et aurais aimé en savoir plus sur son côté révolutionnaire, sur la dictature elle-même (encore que, a-t-on encore quelque chose à apprendre sur la terreur rêgnant à cette époque ? ).

    roman (Allemagne), paru en 2001
    traduit par Claire de Oliveira
    éditions Métailié, 208 pages
    lecture du 17.07 au 19.07.2010
    note : 1.5/5

  • CR172 : l'ami étranger - Christoph Hein

    9782864243755FS.gifLe cycle allemand continue  vaille que vaille et que coûte que coûte. J’avoue que j’y prends goût (à tel point que j'ai l'intention de prolonger l'aventure germanique).

    L’ami étranger de Christoph Hein vient à la suite. Je ne connaissais pas cet auteur qui passe, soit disant, pour l’un des meilleurs de sa génération.
    Il faut se méfier des 4èmes de couvertures. La vie de Claudia n’est pas si plate et monotone que cela. Si l’on considère l’environnement dans lequel elle évolue (RDA, années 80), il apparaît même qu’elle ne s’en sort pas trop mal. Médecin dans une clinique, elle s’épanouit plutôt correctement. Suite à quelques échecs sentimentaux, elle désire désormais rester une femme libre. Ce qui ne l’empêche pas de s’amouracher d’un voisin d’immeuble (un architecte dénommé Henry)  avec qui elle se ballade, couche et discute. Mais elle part en vacances seule dans le sud de l’Allemagne. Elle ne s’intéresse pas aux problèmes des autres. Tout l’indiffère...jusque la mort bête et brutale d’Henry...
    Claudia symbolise un peu cette ambiance de dictature communiste finissante. D’ailleurs, on ne ressent pas chez elle le besoin de changement car elle trouve une certaine liberté à l’intérieur même de ce système sclérosé (ce en quoi elle diffère totalement de l’héroïne du roman qui va suivre).  J’ai aimé sa personnalité et notamment son indifférence au monde et aux autres.
    Je tiens à souligner la qualité de la traduction de François Mathieu (réalisée avec la collaboration de Régine Mathieu (car, je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais il est très fréquent que les traductions sont réalisées à deux mains...et en couple de préférence). Le texte est très beau, limpide. Un vrai régal.

    roman (Allemagne), paru en 1985
    traduit par François Mathieu
    Métailié, 201 pages
    lecture du 15.07 au 17.07.2010
    note : 4/5

  • CR171 : l’angoisse du gardien de but au moment du pénalty - Peter Handke

    976250.jpgUn ancien gardien de but devenu monteur dans une usine disjoncte suite à ce qu’il croit être son licenciement. Son comportement devient étrange et il erre dans la ville s’étonnant de tout. Il en arrive à tuer une caissière de cinéma et il fuit la ville pour se réfugier dans un village du sud de l’Allemagne (ou peut-être de l'Autriche) espérant y retrouver une ancienne amie. Dans le village, Bloch continue à débloquer. L’étau se resserre autour de lui mais il ne s’en inquiète pas outre mesure.  Il revient en ville et assiste à un match de foot au cours duquel le gardien arrête un pénalty. Le roman s’arrête sur ce fait de jeu.

    (Or dans la présentation du livre, il est écrit que ce pénalty libère Bloch or cela n’est pas mentionné dans le récit.)

    Ce livre m’ait littéralement tombé des mains par le comportement et les réactions incompréhensibles de Bloch et par le style hâché et déroutant (mauvaise traduction ?). Heureusement , le roman est très court et que du coup le temps perdu à le lire se limite à deux heures.

    roman (Allemagne), paru en 1982
    traduit par Anne Gaudu
    folio, 152 pages
    lecture du 13.07 au 15.07.2010
    note : 1/5

     

  • CR170 : Berlin Alexanderplatz - Alfred Döblin

    9782070372393FS.gifFranz Biberkopf est un type un peu naïf, un peu crapule et un brin alcoolique. Il sort juste d’une prison des environs de Berlin et Il s’adonne à de petits métiers plus ou moins honnêtes. Il traine souvent aux alentours de Alexanderplatz, un quartier populaire où gravitent pas mal de gens un peu louches (petits bandits, racaille, souteneurs).
    L’action se situe dans la capital allemande à la fin des années 20.
    En même temps que les pérégrinations de Franz, l’auteur donne à entendre, humer et voir ce Berlin de l’entre deux guerres. Affiches, slogans et collages divers, Berlin Alexanderplatz est un roman très illustré.
    D’aucuns écrivent ici ou là qu’il s’agit d’un roman majeur, le pendant allemand de notre voyage au bout de la nuit.
    Mais je suis resté sur ma faim. Le style est un peu brut, avec de vagues accents évangéliques dans la façon de conter les événements. Et comme de fait, j’apprends par hasard alors que j’en finissais avec cette  lecture un peu épuisante que l’oeuvre vient de subir une nouvelle traduction qui apparemment rend justice au texte (sympa d’apprendre ça quand on en finit avec les 600 pages de la chose).
    Ce sera tout pour celui-ci.

    et les carnets de sel en parlent ici (très bon blog au demeurant..avec des lectures très variées..et qui ne s'embarasse pas de challenges, de swaps et tous ces trucs futiles qui encombrent trop les blogs littéraires).

    roman (Allemagne), paru en 1929
    traduit par Zoya Motchane
    folio, 623 pages
    lecture du 09.07 au 13.07.2010
    note : 2.5/5

  • CR169 : en crabe - Günter Grass

    en_cr21157.gifle 30 janvier 1945, le paquebot Wilhelm Gustloff contenant des milliers de civils allemands fuyant l’avancée de l’armée rouge est torpillé par un sous-marin de la marine soviétique. Il s’agit sans doute de la plus grande catastrophe maritime de tous les temps, une catastrophe oubliée par l’histoire du fait de sa promiscuité avec des drames comme l’holocauste et parce que dans cette période tourmentée, il est évident qu’on pose l’allemagne plutôt en agresseur qu’en victime. Et pourtant des milliers d’enfants innocents, de femmes et de jeunes hommes périrent dans ce naufrage.
    C’est cet oubli que tente de réparer Gunter Grass dans ce roman qui se présente sous la forme d’une enquête faite par un journaliste dont le petit fils, néo-nazi, dirige un site internet qui a pour sujet le naufrage de Wilhelm Gustloff. Pour se faire le narrateur raconte les destins croisés de trois figures liées au nauvrage : Wilhelm Gustloff, un leader nazi assassiné et qui donné son nom au bateau, David Frankfurter, l’étudiant juif qui assassina Gustloff et Alexandre Marinesko, le capitaine du sous-marin soviétique qui torpilla le paquebot.
    Je dois avouer que je ne suis pas un fan des histoires de guerre et en particulier celle de 39-45 (du fait d’une overdose dont je fus victime au collège et au lycée), mais ce récit est narré avec tant de virtuosité que je ne me suis pas ennuyé un seul instant. Cette façon de romancer l’histoire sans la trahir est très pertinente et la force de cette plume m’a fait penser à des romans de Philip Roth.


    Je vais sans doute ajouter le tambour (du même gazier) à ma suite allemande.

    roman (Allemagne), paru en 2002 (titre original : Im Krebsgang)
    traduit par Claude Porcell
    Points, 243 pages
    lecture du 06.07 au 08.07.2010
    note : 4.5/5

  • CR168 : déluge - Karen Duve

    9782743610661.jpgdéluge porte bien son nom. Il ne cesse quasiment pas de pleuvoir tout le long de ce roman de Karen Duve dont l’action se situe quelque part dans une zone marécageuse peu habitée à l’est de l’Allemagne. Léon Ulbricht, un petit écrivain de Hambourg vient d’y acheter une maison passablement délabrée où il espère  trouver l’inspiration nécessaire à l’écriture d’une biographie qu’un type un peu louche lui a commandé (moyennant une coquette petite somme). Il emménage avec sa compagne Martina et ne tarde pas à faire connaissance de ses deux étranges voisines  : deux soeurs hideuses dont l’une, énorme, se promène parfois toute nue dans le jardin de Léon.
    Les emmerdements s’accumulant dans la maison humide (et que la pluie incessante n’arrange pas), Léon s’adonne a de pathétiques travaux de bricolage, aidé de Martina (qui lui cache de sérieux problèmes de boulimie).
    Ce faisant, le livre n’avance pas. Le commanditaire s’impatiente et vient voir Léon deux fois et se fait de plus en plus menaçant. Déprimé, cassé de partout, Léon finit par coucher avec la grosse voisine.
    Les dernières scènes sont grand-guignolesques. Des meurtres se produisent et Léon ressemble de plus en plus aux limaces de son jardin qu’il n’a cessé de combattre depuis son emménagement.
    Dès le départ, tout se délite dans ce roman, sous la pluie et les coups de malchance qui frappent le pathétique héros. Mais c’est avec le sourire aux lèvres que j’ai lu ce petit bijou d’humour noir à l’atmosphère humide et gentiment oppressante

    l’avis d’un confrère blogger ici


    roman (Allemagne), paru en 1999 (titre original : regenroman)
    traduit par Pierre Deshusses
    Rivages poche, 267 pages
    lecture du 03.07 au 06.07.2010
    note : 4/5

  • CR167 : quand souffle le vent du nord - Daniel Glattauer

    livre-daniel-glattauer.jpgQuand souffle le vent du nord inaugure cet été allemand dont je vous parlais il y a quelques jours. C’est le seul roman emprunté de la série et c’est la raison pour laquelle je l’ai lu en premier. La lecture commença le premier juillet alors que je n’étais pas encore en vacances et elle se termina deux jours plus tard à Lesconil le long de l’océan atlantique et plus précisément sur le sable de la plage du goudoul à  une centaine de mètres de la maison que des amis nous prètent pour quelques jours.
    Le roman se présente sous la forme d’un échange de mails entre un homme et une femme qui n’auraient jamais dû rentrer en contact si ce n’était une erreur dans l’adresse mail. On s’excuse vite fait tout en balançant un bon mot et quelques mois plus tard alors que l’échange est depuis longtemps achevé et oublié, un envoi de voeux groupé le relance. On rediscute, on en rit...et petit à petit, on s’apprécie et on ne peut plus se passer de l’autre, de l’inconnu(e) derrière son écran...

    J’avais envie de qualifier cette affaire de roman de gare mais étant donné les circonstances, je vais appeler ça roman de plage. C’est le pendant été 2010 de ce que furent les déferlantes à l’été 2009. Daniel Glattauer a eu la bonne idée d'écrire un roman sur la communication sur le net et ainsi de toucher pas mal de gens (usagers de msn, de facebook, de meetic et autres).
    C’est divertissant, sans prétention, rapide à lire...et agaçant puisque les deux amoureux virtuels finissent par ne jamais se rencontrer (et pas même à s’échanger une photo).

    roman (Allemagne), paru en 2006
    traduit par Anne-Sophie Anglaret
    Grasset, 348 pages
    lecture du 01.07 au 03.07.2010, note : 2.5/5

     

  • CR166 : lambeaux - Charles Juliet

    835934594_L.jpgLa première partie de cette autobiographie est consacrée à la mère du narrateur, placée en asile psychiatrique alors qu’il n’avait que trois mois. Elle y mourra de faim sept ans plus tard. Charles revient sur l’enfance de sa maman, son adolescence et sa vie de femme adulte. S’adressant à elle à la troisième personne, il parle d’une femme avide de savoir et se questionnant sans cesse sur le sens de la vie, ce en quoi elle se différenciait des paysannes besogneuses et soumises qui l’entouraient.
    Ce récit est très émouvant et comme dans l’année de l”éveil, C.Juliet trouve les mots justes pour dire l’indicible.
    (Une question me taraude : comment a-t-il pu prendre connaissance de tant de détails concernant sa mère..alors qu’à lire le récit, pour certains d’entre eux, elle était la seule à connaître (notamment lorsqu’il est question de son premier amour) ? Quelle est la part de fiction dans ce récit ?)
    La deuxième partie est plus disparate. Il y est question de sa mère adoptive, une mère entièrement dévouée, ensuite, de son entrée à l’école de troupe et surtout de sa décision de devenir écrivain, de son exigence en matière de littérature, de sa difficulté d’écrire, ce qu’il arrive finalement à faire en exhumant des pans entiers de son enfance lors de nuits d’insomnie et de violentes crises d’inspiration.
    Je crois qu'on aimerait tous avoir la faculté de se replonger dans son enfance comme le fait Charles Juliet. Trouver les mots pour dire ce qui est enfouit en nous..et dans les autres. Charles Juliet est régulièrement étudié par les lycéens et on ne s'en étonne pas tant le style frôle la perfection. Un modèle d’autobiographie.

    Par ailleurs, je remercie C. Juliet de m'avoir ouvert les yeux sur le fait que si j'ai beaucoup de mal à écrire, c'est que j'attend trop des phrases..même quand je veux écrire une simple lettre administrative, je ne trouve pas mes mots car je suis obsédé par la littérature ; je veux qu'il y ait de la littérature en toute phrase. Du coup, je n'arrive à rien. Je vois par exemple au boulot des gens s'échanger des mails que je serais incapable d'écrire..or ces gens, pour la plupart se foutent pas mal de la littérature. Il faut que j'arrête ! Je ne suis pas écrivain, et ne le serai jamais. Je ne dis pas ça pour faire le mec modeste et tout mais parce que c'est ainsi.


    Et je profite de cette bavardage nocturne (il est 23:58), pour dire que j'ai abandonné bar des flots noirs de Olivier Rolin par abandon après la troisième reprise. Je n'ai rien compris à ce roman, par ailleurs un peu trop m'as-tu-vu..tout le contraire justement de ce que fait CJ.

    autobiographie(France), parue en 1995
    Folio, 155 pages
    lecture du 28.06 au 30.06.2010
    note : 4.5/5

    Loïc LT

  • CR165 : j'étais derrière toi - Nicolas Fargues

    j-etais-derriere-toi_nicolas-fargues1.jpgle mot de l’éditeur : C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait biener, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.

    Sur le ton de la conversation, Nicolas Fargues parle d’amour, de jalousie, d’humiliation, de désir, et de l’enfer. Un magnifique roman d’amour, drôle et émouvant.

    mon avis : Un type, plutôt beau gosse raconte comment et pourquoi il a trompé puis quitté sa femme et il tente de se justifier en allant au plus profond de lui même, au coeur de ses sentiments. Il tente de se justifier, certes mais sans pour autant se dédouaner totalement. Il a même une grosse tendance à s’autoflageller..mais en fin de compte, c’est lui qui sort gagnant puisqu’en fait, on ne retiendra de l’épouse quittée que son caractère insupportable, ses crises de colère et de violence.
    Beaucoup de couples se retrouveront forcément, au moins pour certains passages...mais surtout les hommes (pour une fois qu’ils ont les beaux rôles !)
    Un roman bien enlevé, incisif avec un ton juste...qui se lit d’un souffle (l’auteur n’en laisse pas trop le choix)
    Mais plutôt qu’une conversation, il s’agit avant tout d’un monologue..puisque l’interlocuteur n’intervient jamais (d’ailleurs une question m’a taraudé pendant tout le récit : à qui s’adresse-t-il ?).
    La personne qui m’a prêté ce livre m’a dit que c’était un peu le pendant masculin de rien de grave de Justine Levy. Je plussoie.

    roman (France), paru en 2006
    Folio, 235 pages
    lecture du 20.06 au 23.06.2010
    note : 4/5